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Broméliacées

Une plante dans la maison

Ce n’est pas une grosse erreur de dire que « tout le monde a une plante dans la maison » ; peut-être que dans une ville métropolitaine comme Rome, Milan ou Naples, il y a peut-être une maison où il n’y a même pas vraiment de plante, mais nous pensons que pratiquement tout le monde aime avoir cette touche de nature à la maison. Et effectivement la raison de cette appréciation généralisée fait l’objet d’études depuis de nombreuses années (elle l’est toujours, mais pas comme avant, aussi parce que la solution a été trouvée) : on a découvert que c’est précisément du point de vue génétique que l’homme a un lien particulier avec la nature, en fait elle l’a pratiquement créé tel qu’il est et lui a donné tous les outils et moyens pour évoluer jusqu’au point actuel, le protégeant quand il était faible et vulnérable par rapport aux autres forces de nature. C’est pourquoi nous aimons la nature maintenant,

Plantes d’intérieur


Compte tenu de l’énorme et fort désir généralisé d’avoir des plantes à la maison (en particulier pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir un jardin et ne peuvent pas remplir le balcon de légumes), le marché et la science se sont réunis pour « sélectionner » les espèces qui ont les caractéristiques les plus appropriées pour vie en appartement. Ce qui différencie le plus la vie en plein air de celle en appartement, c’est la qualité de l’air ; après tout, c’est la même raison pour laquelle les médecins nous conseillent également de faire de temps en temps de longues promenades dans la nature, afin de respirer un air sain. L’air «intérieur» a une température presque constante (et c’est une bonne chose), mais il a aussi un taux d’humidité élevé en raison de notre respiration, de nos activités de cuisine et de l’environnement plus fermé en général. Pas seulement, ce qui dérange le plus les plantes, c’est le peu de circulation d’air, le peu d’échange d’air frais. Ainsi s’est créé un groupe, non pas d’un point de vue scientifique mais purement commercial, appelé « plantes d’intérieur » : ce sont des plantes qui pour des raisons tantôt de chance et tantôt génétiques, parviennent à bien survivre en appartement et sont donc très utilisées, car ils peuvent vivre longtemps et se développer souvent aussi avec des fleurs.

Broméliacées

L’une des plantes d’intérieur les plus célèbres et les plus répandues est le broméliacée; cette plante est tellement aimée, pour sa forme presque artificielle et pour ces couleurs si vives qu’elles semblent fausses (mais c’est tout vrai !), qu’en faisant un tour sur le web, il est très facile de trouver plus d’un site, blog et forum qui lui est entièrement dédié, fréquenté par des personnes enthousiastes à l’idée d’avoir cette plante chez elles et influencées positivement par sa couleur toujours vive et lumineuse. La broméliacée est une plante d’origine tropicale, et précisément des régions d’Amérique centrale et du Sud ; dans ces habitats il y a toujours un climat très chaud et humide, donc tout ne sera pas très différent de ce que la plante pourrait trouver dans nos appartements : c’est pourquoi elle y vit si bien ! Le broméliacée est une plante qui, sous nos climats, il ne peut vivre que et exclusivement dans un appartement, car il serait capable de résister à la saison estivale mais ne pourrait jamais résister aux températures hivernales, même douces comme sur la côte sud de la Sicile. En effet, le taux d’humidité du Bromelia n’est pas si important (même s’il faut le contrôler), l’exposition au soleil et, effectivement, la température ambiante sont plus importantes.

Condition de vie

Plus précisément, le bromélia ne peut pas supporter une température inférieure à quinze degrés centigrades; à y regarder de plus près, il s’agit d’une température très élevée pour nos hivers, il est donc évident qu’en hiver, l’usine de broméliacées ne peut même pas se tenir près des fenêtres et des portes de balcon. Non seulement cela, si nous avons un climat sec à la maison (par exemple, lorsque nous allumons les radiateurs), il sera de bonne habitude de vaporiser le feuillage de la plante avec un jet d’eau déminéralisée et chaude, recréant au moins un assez microclimat humide qui l’entoure. Nous disions de l’importance de l’exposition solaire : la broméliacée n’admet pas (presque) absolument être exposée à la lumière directe du soleil, ce qui se comprend aisément en repensant à son origine : c’est une plante d’une hauteur maximale de trente centimètres, cultivé dans l’une des plus grandes forêts tropicales du monde, ou dominé par des plantes au feuillage épais et même de plus de vingt mètres de haut : le Soleil, dans son évolution, ne l’a jamais vu, il n’a donc aucun moyen de contrer sa présence sur ses feuilles. En été, lorsque la température atmosphérique le permet, on peut sortir le Bromelia, mais tout au plus on peut l’exposer à mi-ombre, c’est-à-dire toujours couvert des rayons du soleil à l’exception de petits «coins» le matin et/ou à coucher de soleil, pour ne pas le brûler et garantir sa survie même pendant plusieurs saisons.

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