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Entretien du Ficus bonsaï

Décorer le monde

Lorsque nous ressentons le besoin de donner une touche personnelle à notre maison, selon nos propres goûts et besoins, c’est un comportement normal car c’est notre maison. Lorsque cela se produit également sur le bureau de notre bureau ou sur la place de la ville, alors nous pouvons commencer à penser que l’être humain a un besoin intérieur de personnaliser tout ce qu’il voit. Probablement, disent les experts du secteur, cela témoigne d’un besoin d’appropriation, ou de personnaliser quelque chose qui ne nous appartient pas en fait presque notre propriété. Eh bien, tant que cela se fait sur le bureau (qui est en partie «le nôtre» de toute façon, ne serait-ce que pour le fait que nous y passons une quarantaine d’heures par semaine) cela peut être accepté, mais le faire envers des choses et/ou des lieux du domaine public n’est pas très très normal et peut affecter négativement notre société. Heureusement, une partie de ces personnalisations implique des plantes, qui sont utilisées pour raviver et donner plus de lumière à un lieu, pour lui apporter cette touche de naturel qui le rend plus vivable, également grâce à l’oxygène pur que les plantes dégagent pendant la journée. Paradoxalement, cette décoration avec des plantes a lieu en ville, alors que dans le reste du monde l’homme détruit les plantes…

Plantes dans la maison


Le goût de meubler notre maison avec des plantes est quelque chose de très ancien, remontant certainement (mais peut-être même plus tôt) à la culture des anciens Romains, qui préparaient la construction de leurs maisons précisément pour laisser des coins intérieurs légèrement éclairés afin de planter quelques plantes. Et même alors, on parlait de plantes décoratives, car avant tout les plantes à fleurs étaient choisies pour donner de la couleur et être agréables. Au fil des siècles, ce goût est resté presque intact, à tel point que de nos jours presque tout le monde a au moins une plante sur le balcon de la maison. Évidemment avec la croissance de la culture botanique et avec les différentes techniques découvertes, il a commencé à comprendre quelles sont les espèces végétales les plus adaptées à la vie à la maison, ou ces espèces qui peuvent supporter des températures presque constantes, humidité relative élevée et relativement peu d’éclairage et de ventilation. En fait, même pour nous les êtres humains, les conditions thermo-hygrométriques (c’est le mot technique avec lequel sont définies les conditions de température, d’humidité, de saturation, etc.) d’un appartement sont décidément différentes de celles à l’air libre, et à partir de là, on peut comprendre qu’il existe des espèces végétales adaptées à la maison et d’autres non.

Le ficus bonsaï

Parmi les nombreuses plantes classées «d’intérieur», nous nous concentrons dans cet article sur une espèce étudiée depuis des siècles pour la rendre parfaite pour la vie domestique, et aujourd’hui répandue dans le monde entier et appréciée pour ses qualités : le ficus bonsaï. On précise tout de suite que le bonsaï n’est pas une espèce végétale comme beaucoup le croient, c’est plutôt une technique de culture qui vise à contenir la taille de la plante afin d’avoir des spécimens « nains » ; en théorie cette technique est applicable à toutes les plantes, mais en réalité il y en a qui s’y prêtent évidemment mieux et l’une d’entre elles est le ficus, une famille de plantes même de taille «normale», à tel point que l’on mange aussi les fruits en le cas de la figue de barbarie. L’adaptabilité à la version bonsaï n’est pas seulement due à la réception de la technique susmentionnée, mais aussi à l’adaptabilité ensuite à la vie à la maison, car il est clair qu’une petite plante est destinée à meubler un appartement ou en tout cas un intérieur. Non seulement cela, la technique du bonsaï «renforce» la plante à petite taille, il faut donc une espèce forte contre le climat et les maladies, car forcer la rendra de toute façon plus faible.

Entretien du Ficus bonsaï : Entretien du Ficus bonsaï

Le ficus bonsaï a besoin de soins attentifs mais pas spécialisés, donc à la portée de tout ; après tout, c’est exactement l’une des raisons pour lesquelles c’est l’une des plantes d’intérieur les plus populaires au monde. Les maîtres japonais et chinois (inventeurs de la technique du bonsaï) nous enseignent que pour le ficus bonsaï il est important d’arroser régulièrement lorsque l’on constate que le sol a séché ; cela dépend beaucoup des conditions environnementales de notre maison, mais en général on peut dire qu’en été c’est un arrosage quotidien, alors qu’en hiver on peut aussi réduire à un arrosage toutes les deux semaines. Autre chose : beaucoup de lecteurs auront certainement remarqué que le pot qui contient le bonsaï est de petite taille (ça fait partie de la technique), cela signifie donc que la quantité de terre est faible et qu’il faudra intégrer une grande partie des ressources nécessaires à la plante avec la fertilisation. Considérant que le repos végétatif est concentré au printemps et en été, lorsque la plante a plus de force de croissance et a donc besoin de ressources. La technique avec poids et tirants, en revanche, s’adresse aux vrais experts du secteur du bonsaï et ne peut pas faire partie de notre tradition car il est normal que cela demande des connaissances plus élevées et surtout une grande expérience.

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