Petits Jardiniers

Toits verts et jardins verticaux. Quels sont-ils et quels avantages ont-ils

Nous avons récemment parlé d’une initiative visant à installer des toits verts sur les autobus qui a apporté de multiples avantages à la ville et aux citoyens. Eh bien, aujourd’hui, nous allons discuter plus en détail de la question des toits verts : toits et murs verts. Nous verrons quels bénéfices ils apportent et quels matériaux et essences sont expérimentés pour allonger la durée de vie des toitures végétalisées et des jardins verticaux,  garantissant la pérennité et les fonctions de la structure avec un entretien minimal.

Que sont les toits verts ?

Les toits végétaux sont une construction formée d’un substrat continu sur lequel poussent des espèces végétales sur une surface relativement grande.

Ils peuvent être aménagés aussi bien horizontalement (toitures ou toitures végétalisées) que verticalement (jardins verticaux, murs végétalisés, vergers verticaux …). 

Pour construire des toits verts, il est nécessaire de répondre à une série de questions telles que :

Objectifs et avantages des toits verts

Les toits verts sont une construction, mais surtout ils sont un élément essentiel de la nature urbaine . 

Ils sont construits dans le but d’embellir, de naturaliser et de purifier l’environnement urbain à travers les espèces qu’ils abritent.

Mais les avantages des toits verts et des jardins verticaux ne sont pas seulement un simple effet esthétique dérivé de la vue des plantes suspendues ou sur un bâtiment. De plus, tant les toits verts que les toits verts ou les jardins verticaux présentent d’autres avantages :

Matériaux de toiture végétalisée

Comme je l’ai mentionné précédemment, les toitures végétalisées sont un élément constructif, un élément de nature urbaine qui a des objectifs multiples et qui est construit avec des matériaux très spécifiques cherchant à durer dans le temps.

Cela a beaucoup de sens, car si nous pensons à naturaliser l’environnement, la logique est d’établir une structure durable et nécessitant un entretien minimal. Cela n’a pas de sens de créer une structure avec un coût supplémentaire pour la ville, car, pour de nombreux avantages qu’elle peut apporter, cela ne serait pas durable si cela impliquait d’autres coûts élevés.

Ainsi, tant les espèces végétales sélectionnées que les substrats qui les supportent font l’objet d’études depuis de nombreuses années .

J’ai eu la chance de visiter des centres comme EL ENCÍN, d’IMIDRA, pour en apprendre un peu mieux sur ces nouveaux matériaux pour toitures végétalisées. Ces nouveaux matériaux rendent les structures capables de durer dans le temps. Ils aideront sans aucun doute les jardins verticaux et les toits verts à se consolider dans un avenir pas trop lointain comme un élément de plus de la ville.

Je commente un peu plus haut avec quels matériaux sont travaillés :

Substrats : La clé du support des plantes qui abritent les toits verts réside ici, dans le substrat. Les substrats des toits verts sont principalement des substrats hydroponiques . Ces substrats retiennent mieux l’humidité , de sorte que l’irrigation des toits n’est assurée qu’avec les précipitations locales elles-mêmes. Ce substrat hydroponique a la nouveauté de contenir 0% de tourbe , quelque chose de très important puisque la tourbe est une ressource naturelle rare qui est déjà beaucoup utilisée dans tous les substrats industriels que nous achetons pour notre verger ou notre jardin.

Si l’on parle de naturaliser l’environnement, à quoi bon en extraire une ressource naturelle pour l’amener à l’intérieur de la ville… ?

A partir de cette base, plusieurs études ont été réalisées avec des mélanges de substrats (fibre de coco, restes compostés , écorce de pin, etc.) pour connaître leur comportement dans le temps et leur capacité à supporter différentes espèces entre autres paramètres…

Les conclusions sont très variées, mais je peux vous dire que les couverts végétaux s’établissent sans problème avec des mélanges ne renfermant pas de tourbe, qui à la longue sont exempts de parasites et de champignons, sont stables et conservent leur fertilité. Bien que sa durée de vie utile totale n’ait pas encore été déterminée.

Concernant les espèces qui sont cultivées , je n’ai pas collecté autant d’informations, mais je peux vous dire que l’on recherche des espèces avec une bonne surface végétative (pour capter le plus de CO 2 et de rayonnement solaire possible), qui ont un entretien minimal et un ou caractère décoratif. Pour vous donner quelques exemples, ressortent : Teucrium chamaedrys , Othonna cheirifolia et diverses variétés du genre Sedum comme plantes indicatrices lors de la préparation des études.

En conclusion de tout cela, nous pouvons vous dire que les toitures végétalisées évoluent de jour en jour, avec de nouveaux substrats et essences qui garantissent leur pérennité dans le temps et leur fonction de nature urbaine. J’essaie personnellement de réaliser une structure hybride entre toiture et jardin urbain, avec des espèces qui ont un entretien minimum et offrent la possibilité d’être récoltées périodiquement pour la consommation humaine.

Je vais vous dire comment je vais, on y travaille

Si vous avez des photos d’autres toitures végétalisées ou jardins verticaux qui attirent votre attention, n’hésitez pas à ajouter vos photos dans les commentaires ci-dessous. Salutations

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