Conseils

Cahier de terrain. Comment le faire vous-même

Bonjour Agrohuerters, aujourd’hui nous allons voir comment faire notre carnet de terrain. Dans ce cas, il s’adresse aux petits agriculteurs, et à ceux qui ont un potager. Parce que les carnets de terrain des grands jardins, ont besoin de collecter beaucoup plus de données et très détaillées, que dans un petit jardin il n’est vraiment pas nécessaire de le faire méticuleusement.

Comme à d’autres occasions, nous l’avons déjà commenté, un carnet de terrain est essentiel pour planifier le jardin et d’une grande aide pour augmenter ses performances .

Comment faire le carnet de terrain

Dans notre cas, nous allons voir les 5 points essentiels que doit avoir un carnet de terrain :

1.- Données de base du verger

Cela implique, où se trouve-t-il, à la fois dans la géographie du pays, où dans la maison vous l’avez, où se trouve chaque plante (c’est plus facile dans un pot de fleurs). Ceci est assez important, car toutes les cultures ne fonctionnent pas de la même manière dans la même ville ou dans différentes zones de la maison, il s’agit parfois de tester où elles poussent le mieux.

2.- Calendrier de semis et de culture

C’est facultatif, mais il est toujours bon de l’avoir sous la main, pour nous guider, aussi bien avant le semis ou la plantation, que pour nous guider durant son cycle de culture (germination, repiquage, combien de temps il met à pousser, quand il donne la récolte. ..).

3-Données de chaque plante

C’est l’essentiel du carnet de terrain, puisqu’ici on va aller plante par plante, en faire un journal, pour garder le plus de contrôle possible. Les rubriques à ajouter sont les suivantes :

  • Nom de la plante, même s’il s’agit d’un tout petit verger ou jardin, vous pouvez ajouter sa photo pour la rendre plus visuelle. Il convient également de noter s’il s’agit d’une variété spéciale.
  • Graines : il est fortement conseillé de savoir d’où viennent les graines, à partir desquelles nous avons obtenu ladite plante. Si nous les avons achetés (où, date, certification…) Ou si nous les avons obtenus nous-mêmes.
  • Heures d’ensoleillement : cette section est également facultative, mais il est toujours bon de l’ajouter, car parfois nos plantes ne reçoivent pas assez d’heures d’ensoleillement.
  • Irrigation : combien d’irrigations notre plante reçoit par jour et s’il est possible d’écrire les quantités d’eau. Quel système d’irrigation est utilisé. Notez s’il a plu et si la plante a reçu cette eau.
  • Traitements reçus : C’est très important à tenir à jour, il faut noter tous les abonnés qui sont effectués, les traitements préventifs, comme les fongicides. Si possible, les quantités de chaque traitement et comment il a été appliqué (pulvérisation, directement sur le substrat etc..)
  • Changements dans l’état phénologique : Notez les dates auxquelles il y a eu un changement, c’est-à-dire si des bourgeons, des fleurs sont apparus, s’ils sont tombés, si le fruit est apparu… des changements dans la morphologie de la plante.
  • Élagage : Notez tous les élagages effectués et à quels jours ou dates ils ont été effectués.
  • Mesure de la longueur : Il est facultatif de mesurer la longueur de la plante chaque semaine, pour voir la progression de sa croissance.
  • Observations : D’autres informations sont notées ici, qui peuvent être pertinentes ou non, par exemple si certaines feuilles commencent à jaunir… ou des choses étranges ou curieuses que l’on peut remarquer.

4- Substrat

J’inclus cette section en dehors des données, car elle sert à détailler les caractéristiques du substrat que nous utilisons dans chaque usine, c’est-à-dire d’où il vient ou comment nous l’avons fabriqué. À de nombreuses reprises, nous devons utiliser un substrat différent pour chaque plante, car les besoins, comme vous le savez déjà, ne sont pas les mêmes pour les deux.

5.- Paiement

Ici, nous allons détailler le type d’engrais que nous utilisons, s’il est acheté ou si nous le faisons nous-mêmes.

-S’il a été acheté : il faut prendre en compte le jour de l’achat, la marque et les propriétés qu’il propose.

– Dans le cas où nous fabriquons nous-mêmes le compost ou l’engrais organique , notez la date de production, les ingrédients ou composants utilisés et en quelles quantités ils ont été fournis, les jours de « maturation ».

Comme vous pouvez le voir, un carnet de terrain pourrait aussi être appelé un journal de jardin, puisque toutes les informations quotidiennes sur nos plantes sont collectées. Bien que j’aie ajouté des sections facultatives, il est bon d’essayer de toutes les ajouter, car plus nous avons d’informations sur notre plante, c’est toujours mieux, surtout si elle tombe malade, savoir quand quelque chose lui est arrivé peut beaucoup aider quand ça vient pour savoir ce qui lui arrive.

D’autre part, faire un carnet de terrain un peu plus artistique est une bonne activité à faire avec les enfants, de cette façon, non seulement ils développent leur créativité, mais au fur et à mesure qu’ils le terminent, ils se sentent responsables de l’entretien du jardin.

Agrohuerters, je vous encourage à vous procurer un carnet de terrain, même si au début il faut se mettre au rythme de l’écriture au quotidien, avec le temps vous l’apprécierez. Cordialement et jusqu’à la prochaine fois !

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