Conseils

Catalpa

Généralité

Le Catalpa (Catalpa bignonioides) également connu sous le nom d’arbre à cigares est un arbre originaire des États-Unis introduit en Europe dans les années 1700 à des fins ornementales. Il appartient à la famille des bignoniacées. De plus, elle doit son nom à la latinisation du nom amérindien de la plante. C’est un arbre de 8-15 m au port étendu en parapluie, avec une couronne dense et globuleuse, presque sphérique, typique du jeune âge qui devient alors beaucoup plus large que haute, clairsemée et irrégulière, surtout s’il n’est pas taillé. Le tronc est très court et effilé. Parfois manquant, parfois trapu, maladroit et tortueux. Les branches principales sont plus longues que le tronc, insérées à angle ouvert, les branches secondaires sont clairsemées, les rameaux sont verdâtres, fragiles, parsemés de nombreuses lenticelles. L’écorce est verdâtre, lisse et opaque, qui devient de plus en plus gercée, écailleuse et brun clair avec l’âge. Les feuilles qui sont émises fin mai sont simples, verticillées par groupes de trois, grandes et tendres, de 15-20 x 20-30 cm. En frottant, ils dégagent une mauvaise odeur. Ils ont un long pétiole et sont ovales, aigus, entiers ou lobés en deux lobes latéraux triangulaires, avec des bords ondulés et un sommet pointu. À la foliation, ils sont pubescents et violets, puis ils deviennent vert clair, avec un dessous tourmenté et plus clair, tandis qu’en automne ils prennent une couleur jaune doré. Les fleurs qui apparaissent en juin sont réunies en panicules terminales et dressées, abondantes et volumineuses. Ils sont hermaphrodites et parfumés, à corolle tubulaire et en cloche, blanche, tachetée ou parsemée de rouge-violet dans les mâchoires et striée de jaune. Les fruits sont des capsules cylindriques (d’où le nom de l’arbre à cigares) regroupées en groupes de 5 à 7 éléments. Semblables aux légumineuses, pendantes, elles mesurent 20-50 cm de long et moins de 1 cm de large, de couleur vert jaunâtre puis brune et persistante tout l’hiver jusqu’au printemps suivant où elles libèrent les nombreuses graines ailées. Le système racinaire est robuste, relativement profond et étendu même en surface.

Cliama et sol


Dans notre péninsule, le Catalpa est rarement présent à l’état sauvage. Sa naturalisation entre 0 et 600 mètres d’altitude ne concerne que la Lombardie, la Vénétie et le Trentin-Haut-Adige. Le catalpa est une plante héliophile robuste, qui tolère très peu l’ombre même partielle. Il pousse sur des sols fertiles, moyens ou sensiblement profonds, frais, humides, mais en même temps perméables, pas excessivement compacts. Il veut un pH basique neutre à moyen. Il résiste aux gelées tardives, beaucoup moins à la grêle et aux hivers rigoureux. La température moyenne du mois le plus froid ne doit pas descendre en dessous de 5/0°C. Il résiste sans problème à la sécheresse et à la pollution.

Techniques de plantation et de culture

La propagation du Catalpa se fait (même spontanément) par graines au printemps, après immersion dans l’eau. D’autres moyens de reproduction sont le bouturage de racines, le marcottage, le bouturage. Les cultivars sont greffés sur les espèces typiques. Les greffes et les implants sont réalisés au printemps. Au cours des 3-4 années suivantes, l’irrigation, la fertilisation avec de la matière organique et éventuellement la taille de formation doivent être prises en charge. La plante veut un certain espace autour d’elle et ne convient pas à des contextes trop étroits ou comme voisine d’autres espèces d’arbres. Il est peu vivace (il dépasse rarement le siècle de vie) et la croissance est rapide sur des substrats fertiles et alimentés en eau et dans des climats pas trop rigides, où au contraire il pousse peu et lentement. Sa grande sensibilité aux vents oblige à effectuer une taille même à maturité, mais il faut tenir compte du fait que plus il est taillé, moins il fleurit. Le Catalpa est utilisé comme spécimen isolé dans les jardins publics, ou comme arbre de rue, où il se distingue par l’abondante floraison printanière. Il ne doit pas être inséré dans des contextes naturalistes. Contrairement à ce que l’on pourrait penser vu la taille de ses feuilles, il produit peu d’ombre.

Parasites et maladies

Les larves de lépidoptères et les larves de mineurs peuvent attaquer le feuillage de la plante, généralement sans résultat fatal. Les maladies fongiques peuvent être un problème plus important. Parmi les agents pathogènes fongiques, nous signalons le Vericillium qui provoque un dessèchement généralisé des branches et dans les cas les plus graves peut provoquer la mort de la plante. La moisissure blanche Erysiphe catalpae typique de l’espèce et originaire d’Amérique du Nord n’a pas encore été signalée en Italie, alors qu’elle est arrivée dans d’autres pays européens dont l’Angleterre et la Pologne.

Deja una respuesta

Tu dirección de correo electrónico no será publicada. Los campos obligatorios están marcados con *