Conseils

Framboise – Rubus ideaus

Généralité

La framboise appartient à la famille des Rosacées et au genre Rubus ; les espèces les plus importantes sont : la framboise rouge européenne ou commune (Rubus ideaus), la plus cultivée, la framboise rouge américaine (Rubus strigosus), utilisée en croisement avec la première pour sa résistance aux basses températures et la framboise noire (Rubus occidentalis) , cultivé uniquement aux États-Unis où il est utilisé pour les confitures et les gelées.

Le framboisier est un arbuste buissonnant, à pousses ou drageons, couvert ou non de petites épines, qui, partant du sol, atteignent une hauteur de plus de 2 m, ils ont donc besoin d’échafaudages de support ; la posture a tendance à être droite et les racines sont rhizomateuses. Les feuilles sont composées de 3 à 5 folioles avec une marge dentelée et un long pétiole, la page supérieure a une couleur verte intense, tandis que la page inférieure est gris argenté. A l’aisselle des feuilles se trouvent les bourgeons mixtes qui donneront vie aux pousses fructifères. Les fleurs sont petites, blanches et peuvent être solitaires ou rassemblées sur les bourgeons florifères en position apicale ; la floraison est scalaire et se produit dans la période entre mi-mai et mi-juin, la pollinisation est entomophile, opérée par les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Le fruit de la framboise est une mûre, fruit agrégé formé par l’union de nombreuses drupes qui recouvrent le réceptacle, qui s’enlèvent facilement de ce dernier ; la framboise commune est de couleur rouge avec différentes nuances, sur les fruits il peut y avoir une couche de floraison qui les rend opaques et peu attrayants. Cette espèce peut être cultivée jusqu’à 1500 m d’altitude, car elle tolère le froid hivernal ainsi que les températures estivales élevées, les expositions idéales sont sud, sud-est et sud-ouest car elle a un éclairage complet de la plante, ce sont des zones très importantes abritées des vents. Le framboisier préfère les sols frais, subacides, meubles ou de texture moyenne riches en substance organique, alors qu’il évite les sols trop argileux, asphyxiés et calcaires sujets à la stagnation hydrique et à la chlorose. Cet arbuste se multiplie par drageons enracinés ou par bouturage de racines ; il est cultivé principalement dans les pays d’Europe continentale et aux États-Unis, tandis qu’en Italie, il est présent dans les zones montagneuses du nord.

Cultivar

Les variétés de framboises sont divisées en unifere et remontant ou biferae. Les premières se caractérisent par des pousses qui se lignifient en fin de saison devenant fructifères, au redémarrage végétatif suivant elles émettent de nouvelles pousses de 30-40 cm de long qui fleurissent progressivement et fructifient de mi-juin à août. Les fruits sont gros, sucrés, rouge vif, faciles à détacher et de bonne durée de conservation. Les rejets qui ont produit se dessèchent et doivent être enlevés, tandis que d’autres vont se développer qui porteront leurs fruits l’année suivante. Les cultivars unifères les plus importants, du plus ancien au plus récent, sont : Glen Moy, Canby (sans épines), Fairview, Glen Prosen, Summer, Meeker (congelable), Tulameen et Titan. Les variétés remontantes, en revanche, portent leurs fruits aussi bien sur les rejets de l’année que sur l’année suivante, ils mûrissent de juin-juillet (pousses de l’année précédente) à novembre (drageons de l’année) ; les fruits ont une taille moyenne et, après la récolte, ils ont tendance à devenir rouge foncé. Les cultivars remontants les plus importants, du plus ancien au plus récent, sont : Polka, remontant Zeva, Ruby, Heritage, Rossana et Autumn Bliss.

Techniques de culture

La plantation doit se faire en fin d’automne ou en fin d’hiver, en raccourcissant les plants à 20-30 cm. Avant la plantation, fertilisez avec du fumier mature (500 q/ha). Les espacements végétaux sur le rang, sur lesquels il est préférable de placer un paillis de polyéthylène noir pour éviter la présence de mauvaises herbes, sont de 0,5 m et 2,5 m entre les rangs pour permettre le passage des véhicules, une bonne ventilation et une bonne végétation. Les méthodes de culture adoptées sont le contre-espalier, à l’aide de perches et de fils car les pousses ont tendance à tomber avec le poids du fruit, elles nécessitent donc un ligature, tandis que les cultivars remontants peuvent être cultivés en haies. La taille dans le cas des variétés homogènes consiste à éliminer les pousses ayant fructifié après la récolte ; avant la reprise végétative, les pousses trop courtes et décalées sont éclaircies, raccourcissant celles restantes à 160-170 cm. En ce qui concerne les cultivars remontants, en fin d’automne ou en hiver, la plante doit être coupée complètement près du sol ; au printemps suivant, de nouveaux rejets repousseront à partir de la souche et fructifieront à nouveau tout l’été jusqu’à l’automne. Si vous souhaitez profiter des deux productions, la taille implique l’élimination des pousses de deux ans et le choix de 4 à 5 pousses par an à faire germer à 60-70 cm de hauteur. de la souche repousseront de nouveaux rejets qui porteront à nouveau des fruits tout l’été jusqu’à l’automne. Si vous souhaitez profiter des deux productions, la taille implique l’élimination des pousses de deux ans et le choix de 4 à 5 pousses par an à faire germer à 60-70 cm de hauteur. de la souche repousseront de nouveaux rejets qui porteront à nouveau des fruits tout l’été jusqu’à l’automne. Si vous souhaitez profiter des deux productions, la taille implique l’élimination des pousses de deux ans et le choix de 4 à 5 pousses par an à faire germer à 60-70 cm de hauteur.

Fertilisation et irrigation

L’excès d’azote conduit à une végétation exagérée, avec un ombrage excessif, une aggravation de la maturation et de la résistance aux maladies. L’administration d’azote est de l’ordre de 100 kg/ha et doit être divisée en au moins 2 interventions : en automne, pour favoriser l’accumulation de substances de réserve, au printemps et à la reprise végétative ou en pré-floraison ; le phosphore et le potassium sont distribués en fin d’hiver, avec des doses de 50 kg/ha et 120 kg/ha respectivement. Le framboisier est sensible à la carence en bore, qui provoque une dormance des bourgeons, une résistance moindre au gel et une plus grande sensibilité aux carences hydriques. Les microéléments sont administrés pendant la phase de production avec fertirrigation. Dans les zones avec une pluviométrie de 800 à 1 000 mm par an, l’irrigation est réalisée pendant les phases de floraison et de grossissement des fruits ;

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