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Mouche olive

Morphologie de la mouche de l’olivier

L’œuf de la mouche à huile (Bactrocera Oleae) mesure environ 1 mm de long (0,7-1,2 mm), a une forme allongée et aplatie avec un petit tubercule nécessaire à la respiration de l’embryon. La larve, quant à elle, mesure environ 8 mm de long, n’a pas de pattes (apodes) de couleur blanc-jaunâtre, a deux mandibules crochues noires sur la tête où elle est la plus fine. Les adultes ne mesurent que 5 mm de long, ont une couleur brun doré, une tête rougeâtre, des yeux vert métallique, un thorax gris cendré avec des stries noires, une zone dorsale jaune, des ailes transparentes et irisées tandis que l’abdomen est tacheté. Les adultes se nourrissent de substances sucrées et protéiques et du jus d’olive produit par les trous causés par les piqûres avec lesquelles la mouche elle-même pond ses œufs à l’intérieur de l’olive. Les larves, quant à elles, se nourrissent de la pulpe de l’olive. Les olives malades sont alors envahies par des micro-organismes qui les font pourrir puis tomber. Les olives abîmées sont inutilisables, car l’huile qui serait produite serait de mauvaise qualité avec un goût acide et une forte odeur de moisi.

Cycle biologique de la mouche de l’olivier


Les femelles de la mouche à huile (Bactrocera Oleae) pondent leurs œufs entre juin et juillet, lorsque l’olive a déjà presque complètement atteint sa taille finale. La ponte des œufs se pratique avec une piqûre de l’insecte sur l’olive (un seul œuf est pondu par fruit). L’œuf, qui mesure environ 1 mm de long et de couleur blanche, éclot au bout de deux à trois jours selon les conditions climatiques. La larve commence à creuser un tunnel, d’abord en surface puis de plus en plus profond, jusqu’à atteindre le noyau d’olive. Atteinte à maturité, la larve se transforme en chrysalide (nymphose) soit à l’intérieur de l’olive soit dans le sol et au bout d’une semaine se transforme en adulte (clignotement). Le cycle complet (transformation de l’œuf à l’adulte) varie selon la saison mais dure en moyenne environ 3 semaines.

Distribution, importance et dommages


La mouche à huile (Bactrocera Oleae) est présente dans toute la région méditerranéenne, en Afrique du Sud et dernièrement également sur le continent nord-américain (Californie) et peut certainement être considérée comme la maladie la plus importante affectant les oliviers, affectant la quantité d’huile produite et sur la qualité. . Les dégâts que la mouche à huile cause aux oliveraies sont de deux types : diminution de la quantité d’huile produite due à la chute précoce des olives et diminution de la pulpe due aux tunnels creusés à l’intérieur par les larves de la mouche et mauvaise qualité de même. L’huile produite à partir d’olives malades, en effet, a un goût acide avec une forte odeur de moisi et donc désagréable, elle a un temps de stockage plus court en raison d’une plus grande présence de peroxydes (responsables de l’oxydation de l’huile) et n’est pas commercialisable. Par conséquent, la collecte des olives malades tombées au sol et le stockage des fruits pendant plusieurs jours avant le broyage au moulin doivent être évités et une collecte sélective d’olives saines doit être effectuée.

Mouche de l’olivier : Remèdes et traitements pour éradiquer la mouche de l’olivier


La lutte pouvant être mise en œuvre contre la mouche des hydrocarbures peut être divisée en trois types : – chimique ; – biologique et intégré ; – la biotechnologie. La lutte chimique : elle peut être à la fois préventive (contre les attaques de la mouche) et curative (contre les larves désormais déposées à l’intérieur de l’olive). Les traitements de soins se font en aspergeant l’oliveraie d’insecticides spéciaux à base de métoate qui est le produit le plus utilisé, efficace et économique du marché. Le combat préventif doit se faire à certaines périodes de l’année (combat du calendrier). La lutte chimique préventive peut également être menée avec des appâts empoisonnés afin d’empêcher les adultes de pondre. Lutte biologique et intégrée : elle offre des résultats partiels et reste encore trop chère. Plus efficace est la lutte intégrée qui exploite les contrôler l’action des événements chimiques naturels et des antagonistes naturels de la mouche. Lutte biotechnique : elle est actuellement encore expérimentale et se combine avec celle intégrée, utilisant des pièges pour le suivi (pour détecter la population adulte) et des pièges pour la capture (pour capturer et tuer la population).

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