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Quelle est la meilleure façon d’organiser mon jardin?

Au sein de l’agriculture biologique , il est important de faire des schémas qui nous aident à concevoir le jardin. D’où poser les terrasses à penser à l’intercalation et à l’union des végétaux pour créer des bienfaits, éviter les nuisibles, ne pas épuiser le sol…

Où mettre un jardin ?

Un jardin doit être situé dans un espace où il y a deux locaux de base :

  1. Léger, il vaut mieux essayer d’orienter les parcelles de culture plein sud, éviter que notre jardin soit sous un arbre (ce n’est pas recommandé).
  2. Disponibilité de l’eau
  3. Abri des vents : on pourra mieux planter des arbres ou arbustes vivaces au nord et à l’ouest de la parcelle, cela évitera les vents froids en hiver.
  4. Pente faible : la pente peut être ajustée en nivelant le terrain, ou en réalisant des terrasses en cas de forte pente
  5. Sol riche en nutriments (de couleur foncée) : bien que nous puissions également l’améliorer avec le temps.

Ce serait l’idéal, mais un jardin urbain ne sera pas toujours facile de retrouver ces trois derniers points, et, contrairement à la lumière et à l’eau, on pourra toujours les corriger.

Une fois que nous avons vu l’endroit et les conditions de notre jardin, nous devons commencer à réfléchir à l’endroit où nous allons mettre chaque terrasse et chaque légume. Pour cela nous nous baserons sur le résultat de l’observation de générations et générations d’horticulteurs, nous parlons d’une des bases pour créer un jardin écologique : les rotations et les associations .

Rotations : déplacer les légumes. Chaque année les cultures doivent changer de terrasses. Parce que? Pour prévenir les nuisibles et éviter d’épuiser notre sol, mais plutôt pour en tirer le meilleur parti. Ainsi dans notre jardin chaque année chaque parcelle aura des légumes différents. C’est ce qu’on appelle les « rotations des cultures ».

Comment fonctionne ce système ? C’est très simple, il s’agit simplement de changer chaque année ou saison, les différents types de légumes dans l’ordre suivant :

  • Premières Légumineuses et/ou engrais verts
  • Second Fruit Légumes
  • 3e légumes-feuilles
  • Quatrième Légumes Racines

D’autres agriculteurs utilisent d’autres méthodes. Mais dans notre cas, nous avons choisi cette classification car chaque groupe nécessite certains nutriments, possède un système racinaire particulier et rend difficile l’installation des parasites. De plus, si possible cela ne complique pas la planification, évitez également que les mêmes familles de légumes coïncident :

En plus d’éviter la répétition d’une culture selon la croissance familiale et végétative, il est important de prendre en compte les besoins en nutriments de certains légumes :

• Plantes qui nécessitent beaucoup de nutriments ou épuisent beaucoup le sol : tomates, aubergines et poivrons, choux-fleurs, artichauts, pommes de terre, melons, pastèques, potirons, maïs… Ces légumes doivent être cultivés bien avant ou après un bon engrais vert (vesce ou yero ) ou une culture de légumineuses (fèves, pois, haricots, lentilles, pois chiche…)

Faire un bilan, année après année sur le même banc :

  • Ne pas répéter la même famille de légumes
  • Ne répétez pas le type de croissance végétative : racine, feuille…
  • Cultures intercalaires de légumineuses entre cultures exigeantes

Avec ces locaux (qui ne doivent pas être obsédés par le respect, mais les sachant pour observer notre jardin plus en détail) nous pourrons prévoir une bonne rotation.

Voyons deux exemples différents mais qui remplissent les mêmes prémisses que celles dont nous avons parlé :

  1. Première année racinaire, deuxième feuille, troisième légumineuse et enfin fruit, et le cycle se referme avec une autre culture racinaire.
  2. La tomate est cultivée la première année, suivie de la laitue, puis des carottes et enfin des légumineuses, et repart avec une autre plante exigeante en fruits…

Associations : communauté végétale.

Comme dans une communauté de voisins, certains légumes cohabitent entre eux et s’entraident, d’autres ne s’engagent dans aucune interaction et enfin, certains ne sont pas du tout tolérés. Il existe de nombreux types d’associations, qui varient selon le jardinier avec qui nous parlons, mais en faisant un résumé de nos expériences et de la littérature que nous avons trouvée, dans le tableau suivant, nous pouvons voir les communautés les plus fréquentes et les plus répétées au sein du milieu écologique. agriculture:

1. LÉGUMINEUSES + MAS + CUCURBITACÉS : + +

Cette association précolombienne, faite par les civilisations avec les Mayas du Yucatan, consiste à semer la légumineuse avant ou en même temps que l’herbe, pour qu’elle serve de gardien et entre les deux ils ombragent la cucurbitacée. Exemple : haricots, maïs et courge. L’année suivante il faudrait mettre une feuille ou une racine. Attention : il faut éviter de planter du maïs lorsqu’il est envahi par la végétation, car il inhibe la germination et le développement des autres légumes.

2. TOMATE + AIL + OIGNON : + +

L’oignon et l’ail préviennent les maladies et facilitent la croissance des tomates. L’année suivante il faudra semer uniquement des feuilles ou de l’engrais vert d’hiver. Le persil à la tomate stimule également sa croissance.

3. CAROTTES + POIREAUX + OIGNONS : + +

Parmi les trois légumes, ils empêchent l’apparition de l’aleurode.

4. ÉPINARDS + LÉGUMINEUSES (haricots ou pois) : + +

Les légumineuses fournissent des nutriments et des nuances aux épinards. Un légume dont nous devons tenir compte pour des associations et des successions favorables est la LAITUE. Ce légume, de par son cycle de croissance moyen et qu’il s’associe bien et sans problème avec pratiquement tous les légumes, sauf le tournesol. Lorsque nous réalisons les conceptions de nos terrasses, il est important de l’inclure dans plusieurs cultures de notre jardin, pour profiter de l’espace.

Il est assez difficile d’essayer de combiner les rotations avec les associations bénéfiques. Mais, ce que nous devons prendre en compte, c’est de ne pas mélanger les légumes qui s’entendent mal sur notre terrasse. Voici les exemples les plus typiques que nous devrions éviter :

1. LÉGUMES DE LA MÊME FAMILLE :

• Pastèque-melon-courge-courgette-concombre

• Aubergine-tomate-poivre

• Fèves-fèves-pois

2. TOURNESOL – MELON ou LAITUE X

3. CUCURBITACÉES – TOMATE X

4. AUBERGINE – CITROUILLE X

5. AIL ou OIGNON – LÉGUMINEUSES X

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Successions échelonnées : faire place

Un autre aspect dans la conception d’un jardin urbain écologique est de profiter de l’espace renversant avec les légumes. De nombreux légumes poussent rapidement et sont récoltés beaucoup plus tôt que d’autres, donc en connaissant les différents cycles de croissance des légumes, nous pouvons profiter davantage de la terrasse tout au long de l’année. Ainsi une laitue est récoltée rapidement, laissant place par exemple à la croissance de la tomate. C’est une méthode très pratique et utile dans les jardins communautaires , où l’espace est si important.

  • Légumes à croissance rapide ou à cycle court : radis, laitue, mâche, ruca, épinard, betterave
  • Légumes de croissance moyenne ou cycle moyen : choux, oignons, céleri, ail, blettes, carottes, courgettes.
  • Légumes à croissance lente ou à cycle long : tomate, concombre, courge, maïs…

Connaissant le cycle de croissance et de récolte, nous pouvons concevoir des successions pour tirer le meilleur parti de notre terrasse :

RADIS + LAITUE + OIGNON + TOMATE

RUCA + ÉPINARD + CÉLERI + TOMATE

RADIS + OIGNON + CONCOMBRE + MAS

CLÉ EN MAIN + LAITUE + HARICOTS

Ci-dessous, nous vous présentons un tableau récapitulatif qui vous aidera, avec les prémisses précédentes, à concevoir les terrasses du jardin et les périodes de croissance, de plantation et de repiquage des légumes de printemps.

Grama

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