Conseils

Usines de greffage

Les caractéristiques d’un greffon

Les greffes, aussi bien sur les plantes fruitières que sur les plantes succulentes ou succulentes, prennent des noms différents mais suivent la même règle de base : ajouter une partie végétative différente à la plante mère. Normalement les greffes sont réalisées en insérant dans la partie inférieure de la plante « porte-greffe », une branche ou un bourgeon d’un autre type de plante. Les greffes ne doivent être faites qu’entre des plantes appartenant à la même famille ou macro famille, mais avec des plantes qui ont des similitudes. Un exemple classique est le greffage du poirier sur le pommier. Le résultat est une plante plus résistante aux maladies et des fruits plus savoureux et plus juteux. Le greffage de plantes génétiquement éloignées les unes des autres peut entraîner la mort de la plante « titulaire », elles sont donc fortement déconseillées. Une forte «désaffinité» altère les tissus du parenchyme végétal,

Greffer une plante fruitière


Voyons plus précisément une greffe sur une plante fruitière. La technique la plus utilisée pour ce type de plantes s’appelle : oeil ou bourgeon. Elle consiste à identifier un « porte-greffe » robuste, par exemple un pommier. Une fois choisie la branche appropriée, qui doit avoir un diamètre d’environ 4 ou 5 centimètres, nous allons faire une coupe en forme de T dans l’écorce, en la soulevant légèrement avec le couteau à greffer. A partir d’un poirier sain, nous prélevons à la place l’œil ou le bourgeon, que nous insérons dans le porte-greffe préalablement préparé. A l’aide de raphia ou de rubans apposés, on fermera bien la coupe en T, afin que le bourgeon soit en contact étroit avec la partie ligneuse de la plante mère. Lorsqu’il a pris racine, le greffon doit être libéré du ruban. En faisant cela, nous aurons une nouvelle branche qui, en grandissant, donnera des fruits savoureux. Ces greffes doivent se faire sur toutes les branches du porte-greffe, il sera donc bon d’utiliser une plante mère jeune et peu ramifiée. Les branches qui naîtront plus tard, dès le greffage, seront de la qualité de la gemme insérée.

Greffe sur succulentes


Pour les «plantes grasses» ou succulentes, les mêmes règles s’appliquent plus ou moins que pour les plantes fruitières. Sur ce type de plantes, en général, le système de greffage dit «split» est utilisé. Elle consiste à couper le « porte-greffe » horizontalement et à faire une coupe verticale d’environ 3 centimètres de profondeur. À ce stade, la greffe réelle sera insérée dans le « espace ». Au lieu d’utiliser des rubans, du raphia ou des mastics, comme pour les plantes fruitières, sur les succulentes la partie greffée sera arrêtée à l’aide d’élastiques. Ils seront ensuite retirés une fois la partie « blessée » bien cicatrisée, reconstituant un film pour protéger la pulpe. Pour réaliser une greffe sur une plante succulente, il faut utiliser un couteau très tranchant, pour que la coupe soit parfaite. La partie qui est insérée dans le «split» est appelée «scion».

Plantes greffées : La période de greffage


Les bons moments pour greffer, bien sûr, varient d’une espèce à l’autre. Il peut être greffé aussi bien au printemps qu’à l’automne, mais aussi en été ou en hiver. Le type de greffe détermine également la période. La première que nous avons prise en considération, la «bourgeon», sera réalisée au printemps, afin que la partie greffée, précisément la gemme, puisse s’enraciner plus rapidement. Au printemps, la plante est capable de développer le plus grand effort de croissance, également favorisée par les conditions climatiques optimales, ni trop chaudes ni trop froides ; mais surtout, au printemps, la plante sécrète une plus grande quantité de sève qui est «poussée» vers la partie supérieure de la plante, tandis qu’en hiver, le système racinaire se développe davantage. Le greffon «split», en revanche,

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