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Chêne bonsaï

Principales caractéristiques du bonsaï de chêne

Le bonsaï chêne exprime force et puissance, comme l’arbre originel. Il a un tronc écailleux, des branches fortes, effilées et noueuses avec des feuilles dentelées et alternées qui, parfois, résistent quelques années avant de tomber. Le feuillage est dense et irrégulier et les racines sont puissantes. Il existe de nombreuses espèces du genre botanique Quercus, notamment le chêne, le chêne vert, le chêne-liège, le chêne turc et le chêne anglais. Nous parlerons notamment de l’espèce la plus répandue dans notre pays, le chêne pubescent (Quercus pubescens). Les feuilles de ce chêne ont un duvet fin et dense sur la face inférieure. Ils vivent et poussent très bien aussi bien dans les régions chaudes du Sud que dans le froid des Alpes, à 1 500 m d’altitude. Il s’adapte aux sols calcaires et à la rareté des précipitations atmosphériques.


Lorsque de nouvelles feuilles apparaissent, au printemps, le bonsaï doit être conservé dans un endroit ensoleillé, afin qu’il puisse bien se développer avec des branches fortes et de petites feuilles bien colorées. En été, au contraire, l’arbre doit être placé à l’ombre. Bien que la plante tolère bien la chaleur, il faut souligner que cela ne s’applique pas aux racines qui, dans la nature, s’enfoncent dans la fraîcheur du sol. Comme alternative à la position ombragée, le pot doit être couvert pour protéger le système racinaire de la chaleur. En automne l’exposition sera la même qu’au printemps, donc en plein soleil, pour préparer la plante au froid suivant. Enfin, en saison hivernale le chêne sera gardé tranquillement à l’extérieur, en recouvrant éventuellement le pot pour ne pas laisser le froid devenir trop froid.

Irrigation, taille et pincement du bonsaï


Le bonsaï doit être arrosé avec une pomme de douche à petit trou, mouillant le substrat lorsqu’il est sec. Il est nécessaire de répéter l’opération encore 2 ou 3 fois, après quelques minutes, jusqu’à ce que le sol soit complètement humidifié. Il faut éviter la vaporisation d’eau sur le feuillage car trop d’humidité sur les feuilles favorise le développement de la maladie blanche (oïdium). Au lieu de cela, il est conseillé de placer une soucoupe avec du gravier humide sous le bonsaï. La plante s’adapte bien à la taille, cicatrise rapidement les plaies et reconstruit la canopée en peu de temps. La période la plus propice est l’hiver et, selon le style choisi, les branches verticales et croisées seront coupées. Après l’opération, la plante doit être habillée de mastic ou de pâte cicatrisante. L’agrafage est effectué 3 à 4 fois par an, sur les rameaux à 6 entre-nœuds, en les raccourcissant au premier. la technique donnera des branches plus fines, de petites feuilles et un feuillage épais.

Chêne bonsaï : Défoliation, rempotage, fertilisation et enveloppement du bonsaï


L’effeuillage est réalisé en juin, à l’effeuillage, pour réduire la taille des feuilles d’environ 65%. Après quelques jours, le bonsaï de chêneil produira de nouvelles feuilles et celles coupées peuvent être enlevées. Le rempotage s’effectue entre novembre et mars, c’est-à-dire de la chute des feuilles au gonflement des bourgeons. Les racines, libérées du pain de terre, seront réduites d’environ 30%, avec des ciseaux spéciaux. Seules les plantes saines sont rempotées puis protégées du froid. L’engrais doit être à libération prolongée et administré tout au long de la phase végétative, dans les périodes de mars à juin et de mi-août à mi-octobre. Pour créer une structure et une forme spécifiques du bonsaï, un enroulement avec du fil d’aluminium de couleur cuivre est utilisé, en partant des grosses branches pour atteindre progressivement les plus petites.

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