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Comment protéger les plantes du gel

Avec le changement des saisons, les soucis commencent aussi à protéger les plantes du gel, qu’elles soient en terrasse ou dans le jardin.

Bien que les basses températures soient un phénomène naturel et récurrent, les changements de variabilité climatique au cours des dernières décennies ont provoqué des gelées inattendues et même dans des zones où elles ne se produisaient pas normalement.

Les gelées sont des événements climatiques très préoccupants et, bien que la vulnérabilité dépende en grande partie de l’espèce, il existe également certains facteurs d’exposition avec lesquels il est possible d’atténuer les effets.

Que sont les gelées ?

Bien que les termes « gel » et « gel » soient utilisés de manière interchangeable et sous la vague définition des températures égales ou inférieures à 0°C, il existe techniquement deux types de gel :

  • Gels d’advection : aussi appelés « gels ambulants », ce sont ceux qui ont pour origine l’irruption d’air froid, généralement produit durant l’hiver, qui envahit en occupant les basses couches de l’atmosphère.
  • Gel de rayonnement : il se produit en raison de la perte de chaleur produite pendant la nuit, lorsque le refroidissement est très fort, la vapeur d’eau se condense et des gouttes de rosée se forment sous forme de givre. Ceux-ci se produisent plus fréquemment au printemps et en automne, bien qu’ils se produisent également en hiver, quand ils peuvent être combinés avec l’advection.

Cette différenciation est importante lorsqu’il s’agit de reconnaître les mesures de protection qui peuvent être prises pour protéger notre jardin ou verger du gel .

Comment protéger les plantes du gel

Les techniques de protection sont normalement divisées en méthodes directes (ou actives) et indirectes (ou passives) qui peuvent être envisagées selon le type de gel ou de froid intense qui se produit dans la zone où se trouve la culture.

  • Passif ou indirect

Ces méthodes incluent des précautions basées sur des techniques biologiques ou écologiques qui sont mises en pratique à partir du choix des espèces et variétés adaptées à la zone (de préférence indigènes).

D’autre part, l’emplacement où se situe le verger, la répartition et l’orientation dans l’ornementation du jardin, puisque le froid a tendance à s’accumuler dans les zones inférieures, mais peut être retenu (dans une certaine mesure) dans la partie supérieure des obstacles comme les murs et les haies.

En revanche, les sols caillouteux sont plus frais que les sols compacts. Le refroidissement a tendance à s’intensifier la nuit, lorsque le sol perd la chaleur accumulée pendant la journée, de sorte qu’en plus du type de substrat, la couverture est fondamentale. Un sol couvert de végétation ou de feuilles sèches accumulera plus de chaleur qu’un sol sec.

Dans le cas des pots, il faudra conditionner son extérieur en l’enveloppant de papier, et la partie inférieure, avec des cloisons pour permettre à l’air de circuler en dessous, afin de limiter au maximum les refroidissements excessifs.

  • Actif ou direct

Ce type de protection comprend des procédures pour créer un environnement ou un microclimat qui maintient les plantes à l’abri du gel.

Les procédures ont deux approches : celle de fournir de la chaleur et celle de capter la chaleur.

  • Pour fournir de la chaleur, dans les cultures et les serres de taille moyenne, on utilise souvent des systèmes d’irrigation par aspersion et des éoliennes, qui nécessitent une énergie considérable.
  • Pour profiter de la chaleur, dans le cas des jardins et des terrasses, des couvertures temporaires en plastique peuvent être utilisées. Il sera important de surveiller les conditions, ou de ne les couvrir que la nuit ou uniquement lorsqu’il y a un risque de gel.

Dans les zones géographiques où les températures glaciales peuvent être maintenues pendant un certain temps en hiver, il peut être économiquement inefficace de n’utiliser que des mesures actives, car elles sont trop exigeantes en main-d’œuvre et en énergie.

Les techniques passives sont généralement les plus adaptées lorsqu’il s’agit de gelées d’advection, tandis que les méthodes actives sont recommandées pour les poses par irradiation, qui ont généralement lieu en automne et au printemps.

Bibliographie

  • Protection contre le gel : fondamentaux, pratique et économie. Volume 1 », Richard L. Snyder et J. Paulo de Melo-Abreu, FAO. 2010.
  • «Protection contre le gel», José Luis Fuentes Yagüe. Service de vulgarisation agraire, Ministère de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation d’Espagne. 1987.

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