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haie de cyprès

Origine et caractères communs du genre Cupressus

Le genre Cupressus, appartenant à la famille des Cupressacées, comprend une vingtaine d’espèces d’arbres majestueux à feuillage persistant, caractérisés par une couronne conique effilée, plus ou moins compacte et épaisse selon les espèces. Le nom scientifique cupressus dérive probablement de l’île de Chypre, mais il existe d’autres hypothèses. Les cyprès sont tous originaires de la ceinture tempérée chaude de l’hémisphère nord, en particulier la région occupée par la Californie, l’Arizona et le Mexique. Ils sont répandus et cultivés à des fins ornementales et, en raison de leurs caractéristiques, ils conviennent à une utilisation comme brise-vent et haies, créant un mur végétal impénétrable à la lumière. Ils sont particulièrement utiles en ville, car leurs racines ne se développent pas en largeur mais en profondeur, ils ne créent donc pas de problèmes pour les structures environnantes. Bien que les différentes espèces diffèrent les unes des autres, il existe des éléments typiques tels que la hauteur considérable, la forme compacte et effilée, les feuilles en forme de très petites écailles, les fleurs discrètes, les fruits constitués de petites pommes de pin globuleuses.

Les espèces les plus communes : cyprès méditerranéen et de Leyland


Le cyprès le plus répandu en Italie est le semperveniens, aussi appelé méditerranéen ou italien, qui est cependant probablement originaire du Moyen-Orient et même importé par les Phéniciens. Il mesure 25 mètres de haut en moyenne, mais peut atteindre 50 mètres.Le feuillage a une forme pyramidale caractéristique et dégage une odeur particulière. Les feuilles sont typiques de tous les très petits cyprès, vert foncé, écailleuses ; au sommet des rameaux, il produit des fleurs jaunes. Il aime le climat chaud, résiste à la sécheresse mais ne tolère pas les froids prolongés. Il s’adapte à tous types de sols, même arides, et est donc souvent utilisé à des fins de reboisement. Le cyprès le plus utilisé dans le monde comme haie est le cyprès de Leyland, cupressocyparis leylandii. C’est un hybride obtenu par hasard au Pays de Galles en 1880, à partir de croisement entre deux spécimens originaires d’Amérique du Nord, cupressus macrocarpa et callitropsis nootkatensis, importés ensemble dans le domaine de Leyland. C’est un arbre particulièrement robuste et vivace, 5 des 6 premiers spécimens sont encore vivants ; il atteint rapidement 25 mètres de hauteur et résiste à la pollution et à l’air saumâtre.


Le cyprès a besoin d’un climat tempéré chaud et d’un emplacement ensoleillé ou tout au plus à mi-ombre. C’est un arbre très résistant, supporte le froid intense, avec des températures très basses, même 15°C en dessous de zéro, et la chaleur, même s’il n’aime pas la sécheresse. Il n’a pas de besoins particuliers de sol, avant de planter les plantes il est utile de le travailler un peu. Pour former la haie, placez les plantes à une distance comprise entre 50 cm et 1 mètre les unes des autres. Les très petites feuilles et la structure dense de la canopée forment la haie de cyprèsapte à être sculpté dans les formes les plus diverses, en rappelant cependant que, là où les hivers sont très rigides, la forme doit l’aider à supporter le poids de la neige. Les plantes adultes n’ont pas besoin d’être arrosées, car elles obtiennent de l’eau naturellement, vous pouvez éventuellement donner un peu d’eau en cas de sécheresse sévère ; au lieu de cela, les jeunes plants doivent être arrosés régulièrement.

Haie de cyprès : Comment garder une haie de cyprès saine et en forme pendant longtemps


La haie de cyprès, notamment de Leyland, est très résistante mais nécessite tout de même un entretien périodique. Il pousse très vite, dans des conditions optimales même 2 mètres par an, il faut donc le tailler régulièrement au moins 2 fois par an, de préférence en novembre et mars, pour conserver sa forme et éliminer les branches sèches ou malades. Il est attaqué par les insectes et les champignons. Parmi les insectes les plus communs, on trouve l’ilobio, qui érode l’écorce et provoque des lésions d’où sort la résine ; l’ilotrupe, dont les larves creusent des tunnels dans toute la tige, tandis que les larves de pic creusent les troncs et les branches minces. Les attaques fongiques, ainsi que la pourriture des racines, sont le plus souvent causées par une humidité excessive, elles peuvent donc être évitées en vérifiant que le sol est bien drainé et qu’il n’y a pas de stagnation d’eau. Au printemps et en automne, un engrais organique peut être administré, surtout si le sol est pauvre.

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