Conseils

Arbre fruitier

Connaître la poire

La poire appartient à la famille des Rosacées, genre Pyrus. Sa croissance maximale se trouve dans les sols frais, non sablonneux, profonds et riches en nutriments. C’est un arbre qui craint le vent, c’est pour cette raison qu’il est bon de le planter en position abritée. La floraison a lieu au mois d’avril, les bourgeons sont portés par différentes branches qui se divisent en : dards, brindilli, lamburde et branches mixtes. Pour commencer à produire ses premiers fruits, la plante doit être âgée de 2 à 4 ans en moyenne. Les variétés de poires sont autostériles, donc pour avoir des fruits il faut planter d’autres variétés pollinisatrices afin d’obtenir une bonne production. Les variétés de poires les plus courantes sont : – La poire Williams : Les fruits sont gros, jaunes et avec une pulpe juteuse et sucrée. – Doyenne du Comice : Elle produit des fruits verdâtres à la pulpe juteuse, cette variété se marie bien avec la Williams. – Pere Conférence : C’est un cépage tardif, les fruits sont allongés et verdâtres, il se marie très bien avec le cépage Williams.

Plantation du poirier


Le poirier est un type d’arbre fruitier qui se développe très bien dans toutes les régions caractérisées par un climat tempéré. En Italie, il pousse dans toutes les régions, mais atteint sa maturité plus tôt dans les régions du sud. Il ne demande pas de soins particuliers en ce qui concerne le sol mais il faut faire très attention à l’irrigation car c’est un type d’arbre qui craint beaucoup la sécheresse mais aussi la stagnation de l’eau qui pourrait provoquer la pourriture au niveau des racines. Le poirier est vendu à racines nues et doit être planté dans la période d’octobre à avril. Pour la plantation, il est nécessaire de creuser un trou de 80-90 cm de large et 60 cm de profondeur. Une poignée de cornunga est insérée à l’intérieur du trou et mélangée à la terre et au fumier composé. Une fois l’arbre inséré dans le trou, vous devez bien couvrir les racines et insérer une attache pour maintenir la plante dans la bonne position. Enfin, le sol est bien comprimé près du pied de l’arbre et arrosé abondamment, en prenant soin de n’ajouter de l’eau que lorsque l’eau précédemment versée a été absorbée par le sol.

Taille de poirier


La période idéale pour tailler notre poirier est en juin. Après la plantation, le poirier est généralement laissé pousser naturellement puis taillé l’année suivante. On procède en éclaircissant les branches qui poussent à l’intérieur du feuillage, de manière à l’éclaircir pour que la lumière et l’air puissent circuler de manière optimale, une partie des branches déjà fructifiées peut être éliminée. Les autres branches qui seront coupées, en plus des sèches, sont celles qui se croisent à l’intérieur du sommet, l’important est cependant de conserver une forme harmonieuse et bien aérée de la plante. Pour éliminer les branches, procéder en faisant une coupe dans le sens transversal à partir du troisième bourgeon, cependant, en ce qui concerne le poirier, au lieu de couper les branches,

Arbre fruitier : Maladies du poirier


Les maladies les plus courantes affectant le poirier sont sans aucun doute les attaques de parasites animaux, qui sont en général les cochenilles et les pucerons. Les cochenilles percent le limbe de la tige et se nourrissent de la sève riche en sucre. Ces parasites attaquent généralement les feuilles et les pousses, mais ils peuvent rarement aussi attaquer les racines causant de graves dommages à la plante. Les pucerons sont des poux des plantes et nichent généralement sur les feuilles et la tige, créant des dommages très importants qui peuvent conduire, s’ils ne sont pas éliminés, à la mort de la plante. Rarement, le poirier peut être attaqué par la Psylla jaune, un insecte qui affecte les jeunes tissus de la plante en pratiquant de véritables piqûres où des champignons, comme la fumaggine, vont proliférer. Un type de champignon très répandu dans le poirier est une gale ou une plaie blanche. Un remède naturel pour empêcher ces insectes de nicher sur le poirier est l’ail. Il suffit de faire bouillir quelques gousses d’ail pendant 5 minutes, de les laisser macérer pendant 24 heures et de mettre le mélange dans un nébuliseur pour vaporiser sur les feuilles et le tronc.

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