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Contre-indications de la prêle

La plante de prêle

La prêle, mieux connue sous le nom de prêle, est une plante herbacée vivace qui ne produit ni fleurs ni graines. Comme les fougères, c’est une plante rhizomateuse, c’est-à-dire qu’elle a le rhizome qui est une partie semblable à une racine, car elle se développe horizontalement et est enflée. Il s’agit en fait d’une tige qui a subi un processus de modification pour développer des fonctions d’accumulation et de réserve utiles à la survie de la plante. Les feuilles de la prêle sont fines et longues. Lorsque le printemps arrive, les tiges stériles, qui mesurent en moyenne 50 centimètres de haut, sont rejointes par d’autres fertiles. Ces derniers sont facilement reconnaissables car ils ne mesurent que 20 centimètres de haut, ont une couleur grisâtre car ils sont dépourvus de chlorophylle et développent un strobile, c’est à dire une pomme de pin dans la partie finale. Une fois mature, le strobile libère des spores à travers lesquelles la plante se multiplie selon le même mécanisme utilisé par exemple par les champignons. La prêle, comme nous l’avons dit au début, ne développe en effet pas de fleurs.

L’histoire de l’utilisation de la prêle


L’origine de la prêle remonte à la préhistoire. Cette plante très ancienne était répandue il y a plus de 400 millions d’années, alors que l’homme n’était pas encore apparu sur Terre. Pendant cette très longue période, la prêle a continué à se reproduire grâce aux spores propagées par ses strobiles, une fois arrivée à maturité. Actuellement, il ne reste que 15 espèces présentes dans l’hémisphère nord. Les vertus thérapeutiques de la prêle se concentrent uniquement dans les branches fertiles. Les Romains connaissaient déjà cette plante pour ses effets réparateurs. Les Indiens l’utilisaient pour construire de la masse musculaire, guérir des fractures ou des blessures. Depuis 1600 en Europe, la prêle était utilisée en cas d’inflammations cutanées ou pour le traitement des calculs rénaux. Même la médecine ayurvédique ancienne le mentionne pour le traitement des troubles des voies urinaires. Selon les croyances magiques, un petit bouquet de prêle attaché au lit augmentait la fertilité des couples.

Les propriétés de la prêle


La prêle, autrement connue sous le nom de prêle, comprend divers ingrédients actifs dont la silice, les flavonoïdes, les sels de potassium. La forte teneur en silice confère à la prêle des propriétés reminéralisantes remarquables. Ce principe permet de renforcer et de fortifier la structure squelettique. Ce n’est pas un hasard si la prêle est actuellement utilisée à la fois dans le traitement de l’ostéoporose et dans le traitement des fractures qui accélèrent la cicatrisation. Ses propriétés re-finalisantes sont également efficaces pour fortifier les cheveux fragilisés et fins ou les ongles cassants. Depuis l’Antiquité, la prêle était appréciée pour ses effets diurétiques. Galien l’a déjà mentionné comme plante médicinale. Il combat non seulement la rétention d’eau et s’avère être un allié valable dans le traitement de la cellulite, mais c’est aussi un adjuvant efficace dans le traitement de la cystite. La partie aérienne de la plante est utilisée en usage externe pour diminuer les inflammations cutanées, contre les saignements nasaux ou dans le traitement des hémorroïdes.

Contre-indications de la prêle : Contre-indications de la prêle


L’utilisation de la prêle, comme celle de toute plante médicinale, a des contre-indications il est donc toujours bon de prévenir votre médecin ou votre pharmacien au cas où vous suivez des traitements médicamenteux. En raison des principes actifs qui la caractérisent, la prêle est contre-indiquée en cas d’œdème provoqué par des maladies cardiaques ou rénales. Ses effets diurétiques nécessitent des précautions si vous prenez déjà des médicaments aux propriétés similaires. L’utilisation de la prêle peut en effet provoquer une perte de potassium, ce qui nécessite sa suspension lors du traitement des troubles bipolaires ou du rythme cardiaque. Les effets secondaires possibles incluent des troubles digestifs transitoires, une dermatite allergique et une carence en vitamine B causée par une consommation excessive. le Consommation de prêle pendant la grossesse ou l’allaitement. Il faut souligner qu’à ce jour, de véritables réactions toxiques provoquées par la prêle n’ont été enregistrées que chez le bétail, suite à la consommation de grandes quantités.

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